Alter-Agglo93, le réseau

Alternatifs 93 Alternative libertaire 93 Bondy AutrementCAC93 Bagnolet Elus communistes de Montreuil Comité citoyen de Romainville

mardi 23 novembre 2010

Le choix des actionnaires plutôt que l’intérêt général !?!

Tract des Alternatifs des Lilas

Mardi 23 novembre, les élus d’Est Ensemble entérineront le mode de gestion de l’Eau pour les neuf villes de l’agglomération (Bagnolet, Bobigny, Bondy, Les Lilas, Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin, Le Pré, Romainville).

Si une large majorité s’exprime à gauche pour une gestion publique, dans les faits, la droite, les Socialistes et certains Communistes risquent de voter pour un retour au SEDIF/Veolia.

Raconter de belles histoires pour faire passer la pilule Après un silence assourdissant de près d’un an des principaux partis politiques, les langues se sont enfin déliées lors du conseil communautaire du 9 novembre. Une majorité d’élus, Socialistes en tête, ont exprimé leur attachement à une gestion publique de l’Eau à laquelle ils disent aspirer… mais ils leur semblent techniquement et juridiquement impossible de faire autrement que de réadhérer au SEDIF, et donc de rester sous l’emprise de la multinationale Veolia (Cherchez l’erreur !!!).

Pas d’inquiétude, promis juré, ils s’en occuperont plus tard.

Réadhésion au SEDIF : Un choix politique avant tout

Le temps pour créer une régie publique, les élus l’ont eu !!!

Avec la création d’Est Ensemble, les neuf villes ont transféré à l’intercommunalité la compétence Eau et de fait, sont sortis du SEDIF. Aucun projet politique commun sur la gestion de l’Eau n’a été ne serait-ce que communiqué. L’agglomération s’est pourtant montée sur plusieurs années. De là à dire que les maires des neuf communes ont délégué la compétence Eau sans se soucier du projet de gestion, il n’y a qu’un pas… Comment croire que ces mêmes élus engageront dans 2 à 3 ans une bataille contre le SEDIF/Veolia pour créer une régie publique ? Cela démontre simplement un manque de volonté politique.

L’adhésion au SEDIF : Une stratégie perdante

Sortir du SEDIF est quasi impossible. Depuis 1923, aucune commune n’a réussi à en sortir si ce n’est lors de la création d’une agglomération. La procédure existe bel et bien, mais il faut qu’une majorité de communes adhérentes y soit favorable. Une hypothèse totalement improbable car Veolia fait varier le prix du m3 en fonction du volume total d'eau vendu. La sortie d’Est Ensemble générerait une augmentation du prix de l’eau pour les autres communes du SEDIF d’au moins 7%.

Est Ensemble, une agglomération très loin de ces administrés

Aux Lilas, aucune réunion ou débat public avec les habitants n’a été organisé par la mairie. Les différentes solutions n’ont jamais été débattues en conseil municipal. Seuls les membres du collectif « Pour une gestion public de l’Eau à Est Ensemble » ont réagi, aucun autre parti ne s’est publiquement exprimé sur le sujet.

Décidément, dans cette agglomération, il n’y a pas de place pour les aspirations des Lilasiens.

L’eau n’est pas une marchandise !

Elle est un bien collectif !
Nous pensons que l'objectif de profit des entreprises privées comme Veolia est incompatible avec l'utilisation raisonnée des biens communs et ne permet pas d’assurer une tarification juste pour la population. L’eau est une ressource
vitale qui doit sortir de toute logique de profit.
De belles intentions ne suffisent pas à atteindre cet objectif.
C’est pourquoi les Alternatifs militent depuis sa création dans le collectif « Pour une gestion publique de l’Eau à Est Ensemble » afin de peser collectivement dans le débat.

Seules les réunions publiques organisées par ce collectif (aux Lilas le 13/09) ont permis de débattre avec les habitants de l’agglomération de ces questions. Une pétition (encore disponible sur internet eau.estensemble.free.fr) a également récolté des milliers de signatures.

La messe n’est pas dite, le combat doit continuer, c’est pourquoi nous vous invitons à participer au conseil communautaire du mardi 23 novembre à 18h30 au Palais des Fêtes, 28 av. Paul Vaillant-Couturier à Romainville.

La réadhésion au SEDIF n’est pas une solution transitoire !

Pour assurer la création d’une régie publique, il faut activement travailler à une convention provisoire.

Exigeons, dès maintenant, la défense d’un service public de l’eau !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire