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dimanche 27 novembre 2011

Rencontre entre Alter-agglo 93 et la CGT d’Est ensemble



9 novembre 2011

Pour Alter-agglo 93 : Mariama Lescure (Pré-Saint-Gervais) et Vincent Duguet (Bondy). Dominique Attia (Montreuil) excusée.
Pour la CGT d’Est ensemble : Dominique Berrou (Bobigny), Didier Dauvergne (Romainville), Jean-François Ciccolin (Romainville), ces deux derniers collègues étant transférés.

Les camarades de la CGT font d’abord l’historique de la concertation d’Est ensemble avec les travailleurs : un groupe de pilotage composé de 14 syndicalistes a été constitué, ce collectif a ensuite été intitulé « groupe de pilotage ».

Les insuffisances ont vite remplacé les promesses selon lesquelles les droits seraient ajustés sur les meilleures garanties de chaque ville…

Ainsi la CGT demandait pour les raisons de santé qu’on connaît que le travail le dimanche soit compté double, ce n’est pas fait.
Le régime indemnitaire n’est pas le plus haut mais la moyenne. Pour le détail une Indemnité IAT groupe toutes les primes, une IEMP regroupe l’ancienne prime de vie chère, et une IAT2 compense la perte qui peut intervenir pour les salariés transférés entre l’ancienne prime et la nouvelle.

Le nombre total de salariés embauchés ou transférés est d’environ 180 aujourd’hui. Il faut noter qu’on constate une différence entre le nombre de salariés affectés aux taches (130) et les transferts (116) : il y a donc une perte d’emplois. Tout cela est cependant rendu très obscur par l’administration d’Est ensemble, peut-être à cause des villes aussi qui ne « jouent pas le jeu ».
Ainsi on avait 18 ambassadeurs du tri sur les 9 villes mais il n’y en a que 8 à Est ensemble… 4 salariés de Bobigny recensait le tonnage des déchets mais ils ne sont plus que 2 pour faire ce travail à Bobigny, Les Lilas, Le Pré, et Pantin…

A noter que les grades ne sont pas plus respectés que ce n’était le cas dans les villes, contrairement aux engagements pris également : un adjoint peut être chef d’un cadre, etc.

Il y a trois regroupements de villes, trois « unités territoriales »
1) Romainville, Noisy-le-Sec, Bondy
2) Pantin, Bobigny, Les Lilas, Le Pré-Saint-Gervais
3) Bagnolet, Montreuil

Contrairement aux promesses que les uns et les autres ont pu entendre dans leur ville, les salariés sont amenés à aller ailleurs, non seulement au sein du même regroupement de villes (unité territoriale) mais aussi d’un regroupement à l’autre.

Location de véhicules privés
: le choix d’Est ensemble est de louer l’ensemble du parc automobile. La CGT s’en inquiète (monopole du loueur vis-à-vis de la collectivité, début du marché soigné et risque de la fin du marché dégradée) et souhaite qu’Est ensemble soit propriétaire d’une pourcentage de ses véhicules pour palier un problème éventuel du loueur.

Le droit syndical pose aussi problème : si seul le syndicat CGT est déposé à l’heure actuel, les heures ne sont accordées que pour une collectivité de moins de 50 salariés, c’est-à-dire quasiment pas.

Le temps de travail est actuellement de 37,5 heures par semaine, 35 heures pour la pénibilité. Le différentiel est mis sur un Compte Epargne Temps. Le problème est que l’on passe de 9 régimes différents à un seul, et dans l’opération si les salariés perdent les jours mairie, ils ne gagnent pas l’équivalent dans le nouveau dispositif. (La perte des jours de maire concerne principalement les agents à 37,5 h puisqu'ils déduisent 42h - les congés initiales des communes d’origine, la différence étant la perte de jours… Par exemple, à Romainville : 38 jours de congés annuels pour 35 h, à Est Ensemble 37,5 h = 27 jours de congés annuels +15 RTT = 42jours de congés annuels moins les 38 j de CA à Romainville = 4 jours de compensation pour les 2,5 heures supplémentaires/semaine).
Organisation du territoire : il n’y a pas de lieu actuellement dans chaque « unité territoriale », pas de garage, de bureaux communs, etc. Cela nuit évidemment à l’efficacité et même à la simple réalité du service public intercommunal.

Quand on cumule toutes ces difficultés, toutes ces anomalies, on peut craindre avec la CGT que les insuffisances organisées du service public ne servent qu’à privatiser des pans du dit service public… Déchets et gestion de l’eau potable sont déjà « vendus », la crainte n’est pas infondée.

Concernant les transferts, à l’heure qu’il est les informations données aux syndicats sont les suivantes :
- les piscines seront transférées, ainsi que les salles qui leur sont liées quand on ne peut pas les séparer. Cela pose la question du travail les samedis et dimanches.
- les activités et les personnels des conservatoires sont transférés mais les villes restent maîtresses des lieux, des bâtiments.
- les bibliothèques ne sont pas encore transférées parce que des problèmes persistent à Romainville, Pantin et Noisy-le-Sec.
- le développement économique est transféré (les zones économiques, les espaces verts de 5ha et +, les inspecteurs de salubrité, les pépinières économiques)
- les cinémas ne seraient pas transférés : Dominique Voynet s’était engagée pour le Méliès et veut tenir sa promesse dans le cadre municipal.

samedi 17 septembre 2011

Préparation publique du conseil d'Est ensemble

Pour préparer le Conseil communautaire d'Est ensemble qui aura lieu le mardi 20 septembre 2011,
Alter-Agglo93 vous invite à une réunion la veille,

lundi 19,

au Pré Saint Gervais de 20h30 à 22h30

en salle 3

(Maison des associations, 3 Place Anatole France, à gauche du square Edmond Pépin).

dimanche 4 septembre 2011

Les déchets (tribune au mag d'Est Ensemble)


On nous dit qu’il y aura peu de changement dans la gestion des déchets pour les usagers. Comme pour l’eau, c’est réduire les habitants au rôle de consommateurs, interdits de regard sur la gestion. Pourquoi ne pas reprendre en régie publique la collecte des déchets ? Pourquoi ne pas se poser la question avant de lancer l’appel d’offres ? On nous dit : « il faut que ça nous coûte moins ! » Au bout du compte, cela coûtera toujours aux habitants. Est-ce un hasard si les mêmes multinationales que pour l’eau se sont développées sur ce « marché »… L’écologie et la démocratie méritent mieux !

Plus d’infos http://alter-agglo93.blogspot.com/ 06 63 60 87 91.

dimanche 12 juin 2011

« L’Amour au Ban » aura lieu le jeudi 23 juin 2011 à Bobigny à 20h00, Salle Pablo Neruda

C’est une pièce de Massamba Diadhiou mise en scène par Peter Tournier. A partir de situations vécues, la pièce de théâtre veut nous faire prendre conscience de ce que vivent des milliers de couples autour de nous. « L’Amour au Ban » sensibilise aux problèmes des couples franco-étrangers qui s’aiment, mais sont soupçonnés de mariage blanc. Sur le ton de l’humour, la pièce déroule des histoires vraies.

A partir de 18h30, une visite de la célèbre salle des mariages de la Mairie de Bobigny est organisée.

L’entrée est gratuite. Une buvette permettra de rentrer dans les frais.

Si nous avons choisi de monter la pièce de Massamba Diadhiou, auteur directement concerné par le sujet, c’est parce qu’elle prend justement en compte tout l’univers kafkaïen dans lequel doivent vivre les couples mixtes.

Elle nous fait traverser différentes situations où la dérision, le cynisme et l’ironie dépeignent avec humour, amour et sans le moindre misérabilisme, le parcours du combattant que subissent les couples mixtes pour se marier ou vivre ensemble.

Les incursions dans la vie privée et dans les choix personnels de vie, les interrogatoires auxquels ils doivent faire face, les interminables démarches auxquelles ils sont confrontés, témoignent de l’extraordinaire complexité du parcours de nos amoureux et de la confrontation jusqu’à l’absurde avec une législation qui ajoute des contrôles aux contrôles, des conditions aux conditions, et toujours plus d’arbitraire ...

Le plus intéressant étant que cette pièce ne relate pas des dysfonctionnements exceptionnels, mais met au jour un système répressif généralisé qui exprime la mise au ban institutionnalisée des couples mixtes dans notre pays.

Dans une mise en scène où l’imaginaire, l’humour, la dérision et l’absurde domineront, nous utiliserons ici le rire comme « rire de résistance », pour qu’il face ressortir de façon encore plus vive le tragique et le dérisoire de ces situations et conditions inhumaines.

Ainsi larmes de rire et larmes d’émotion viendront peut-être se mêler face aux destins complexes de nos couples mixtes, dignes des grandes pièces tragiques, où le contexte politique et social empêchent souvent l’amour et la vie de se réaliser et de s ‘accomplir pleinement.

La pièce de théâtre . C’est une pièce de Massamba Diadhiou mise en scène par Peter Tournier. A partir de situations vécues, la pièce de théâtre veut nous faire prendre conscience de ce que vivent des milliers de couples autour de nous. « L’Amour au Ban » sensibilise aux problèmes des couples franco-étrangers qui s’aiment, mais sont soupçonnés de mariage blanc. Sur le ton de l’humour, la pièce déroule des histoires vraies.

samedi 11 juin 2011

Vigiles à Est ensemble : aveux tardifs de Kern

Bertrand Kern cumule les fonctions de maire de Pantin et président d’Est ensemble (la communauté d’agglomération qui regroupe Bagnolet, Bobigny, Le Pré-Saint-Gervais, Les Lilas, Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin, Romainville).

C’est pourquoi il n’a le temps de rien.

Imaginez qu’on lui a envoyé une lettre officielle en février 2011, il répond en juin !

Pourtant c’était simple : lors du vote de la gestion de l’eau, une soixantaine de vigiles avaient contenu vigoureusement les citoyens venus assister à la séance. La lettre demandait le nom de la société contractée, et les pièces nécessaires au dossier.

Il a tellement attendu qu’il a fallu que « Bondy autrement » demande (et obtienne) l’obligation de communiquer les documents par la Commission d’Accès aux Documents administratifs (CADA).

Monsieur le maire, voici qui témoigne d’un obscur sens de la transparence.

Qu’apprend-on dans les documents finalement communiqués ?
D’abord, que les vigiles embauchés pour filtrer les citoyens lors de la séance publique ont fait gagner 9.988,99€ à leur patron ce soir-là.
Le vote a d’ailleurs eu pour résultat de confier la gestion de l’eau des neuf villes à la multinationale VEOLIA plutôt qu’à une gestion publique. Décidément, l’argent public va souvent au privé avec ces « socialistes ».

L'objet de notre demande ne se limitait pas qu'au prix et à l'identité de cette société aux méthodes pour le moins musclées.
Il s'agissait aussi de vérifier que Kern avait bien respecté ses obligations de donneur d'ordre et notamment celles concernant le travail dissimulé.

Dans un rare élan de sincérité, Kern nous l'avoue le plus tranquillement du monde : "les autres documents demandés aux points 3 et 4 n'ont pas été sollicités dans le cadre de la consultation et ne peuvent donc vous être transmis".

C'est pourtant une obligation du Code du travail (articles L.8222-1 et D.8222-5 du Code du travail) que nous lui avions rappelé en annexe de notre demande.

M. Kern, finalement, chacun comprend pourquoi vous avez eu tant de mal à avouer ces réponses.

Transparence et gestion publique ou bien vigiles et VEOLIA, c’est une question de choix.

La lutte continue pour une gestion publique de l’eau à Est ensemble.

lundi 23 mai 2011

Déconcertante concertation à Est Ensemble

Xavier BLOT (www.expression93.fr)

Mercredi 18 mai 2011 à l’hôtel de ville de Pantin avait lieu la seconde réunion de concertation d’Est Ensemble.

D’entrée, cette réunion a été perturbée par la brigade de clowns activistes de Fricolia vérifiant que personne n’avait apporté d’eau publique, strictement interdite à Est Ensemble et plus encore à Pantin.

Armés de poireaux détecteurs d’eau publique ils fouillaient, sans même solliciter leur consentement, d’innocents séquano-dyonisiens pourtant satisfaits de payer l’eau privée de Veolia, l’une des plus chères de France et réputée pour ses taux élevés en sels d’aluminium.


Déconcertante concertation à Est Ensemble par Expression93

Aussitôt Bertrand Kern faisait dépêcher quatre agents de sa police municipale L’un d’eux avait même revêtu un gilet pare-balles. Face à des poireaux on n’est jamais trop prudent...

Dans la salle les citoyen-nes venu-es comprendre comment nos élus de gauche avaient pu reconduire la régie intéressée (c’est le cas de le dire) de l’eau à la transnationale Veolia pour 12 ans se sont retrouvés attablés par groupes de 6 à 8 puis accueillis par une chargée de com’ rémunérée pour diriger les débats.

Diriger est bien le terme approprié car furent ensuite distribuées des feuilles avec trois questions auxquelles les tables devaient répondre collectivement.

« Rédigez en silence svp et désignez un porte-parole qui viendra présenter votre travail. Vous avez une heure. Interdiction de copier sur les tables voisines » (on exagère à peine...).

Bigre ! N’étions-nous pas venus à une concertation ?

Ouvrons notre dictionnaire : concerter : agir dans un sens commun ; projeter quelque chose en commun ; discuter pour agir de concert (jouer ensemble harmonieusement).

Visiblement Kern a un tout autre dictionnaire...

Les trois questions en question sont :

Qu’est-ce qui vous différencie ?
Qu’est-ce qui vous rassemble ?
Quel avenir souhaitez-vous pour le territoire Est Ensemble ?

Pouvait-on imaginer questions plus ouvertes ? Faire débattre de l’existence de Dieu ou du sexe des anges aurait paru incongru. Là, ces trois sujets sont assez larges pour que chaque petit groupe entame une discussion qui sert plus à faire connaissance qu’à rédiger la feuille de route d’Est Ensemble (un an et demi après sa création !).

L’objectif était de faire parler de tout. Donc de rien. Et surtout pas des sujets qui fâchent.

Et quel est LE sujet qui fâche ?...

Quel feuilleton haletant a vécu Est Ensemble pendant plus d’un an ? Avec trahisons, mensonges, déchirements, violences, un article dans Libé, un reportage sur Canal+, des recours devant les juridictions administratives et bientôt une plainte au pénal ?

L’eau bien sûr !

Mais Bertrand Kern, cet étourdi, l’a oublié. Ou veut l’oublier. Ou, surtout, le faire oublier.

Grand concours de contributions refusées par le « modérateur »

A celles et ceux qui n’auraient pas pu assister à ce grand moment de démocratie participative, signalons que le site est-ensemble-concertation.fr et la page Facebook dédiée permettent de déposer vos contributions.

Hélas là aussi le modérateur veille ! Preuves en messages refusés en bas de cet article.

La coordination Eau Ile-de-France lance un grand concours de contributions refusées par ce « modérateur ».

Règlement du concours :

Rédiger deux réponses à ces trois questions (750 caractères maxi, décompte automatique sur leur site) ;
Respectant le cadre contraint de ces questions (c’est là où il faut faire preuve d’imagination afin de plonger le modérateur dans les contradictions de sa piteuse mission) ;
Aborder le thème de l’eau et toutes les questions - nombreuses ! - qui restent sans réponse ;
Bien sûr, respecter les règles de politesse en évitant insultes, diffamations, propos déplacés, rumeurs, etc. qui faciliteraient le travail du pauvre modérateur.

Le ou la gagnante sera honoré-e comme il se doit lors de la fête de la coordination le 10 juin à Bondy !

Premières contributions refusées :

michel - 54 ans - Bagnolet pesci33@free.fr

Bonjour, Pourquoi cette concertation n’a t-elle pas été mise en place quand il s’agissait de décider si EST-ENSEMBLE devait sortir ou non du Sedif ? Les élu(e)s PS, certains élu(e)s communistes et la droite ont décidé de rester dans « les griffes » de Veolia. L’avis des citoyen(ne)s étaient essentiels pour le choix entre une régie publique de l’eau ou de continuer la privatisation de l’eau , pourtant bien public mondial. Vous avez choisi que l’eau reste une marchandise entre les mains d’une société du CAC40, c’est lamentable. Ce premier dossier d’importance méritait une véritable concertation qui a été refusée

Cordialement,

Monsieur,

Suite à l’envoi de votre contribution (ci-dessus) sur le site www.est-ensemble-concertation.fr et conformément aux conditions de publication des contributions , nous ne pouvons procéder à sa publication. Cette contribution ne répond pas à tout ou partie des questions posées sur le devenir d’Est Ensemble. Aussi, tout en conservant le message que vous souhaitez faire passer, nous vous proposons de reformuler votre contribution de sorte qu’elle soit prise en compte dans la concertation menée par l’agglomération.

Le modérateur d’Est Ensemble - www.est-ensemble-concertation.fr

lundi 2 mai 2011

L'aboutissement de deux années d'efforts collectifs

CGT d'Est ensemble - avril 2011



La CGT des employés territoriaux des neuf villes d'Est ensemble nous communique ce texte. C'est bien volontiers que nous le mettons en ligne.

Un protocole d'accord est désormais signé entre la Communauté d'aggloméra­tion Est Ensemble et les syndicats.

Depuis le début d'année 2009, nous avons travaillé ensemble à la construction d'un projet trai­tant autant que possible de l'ensemble des problèmes posés par le regroupement de person­nels aux conditions d'emploi souvent très disparates. Et il aura fallu une pression considéra­ble de nos organisations tout au long de ces deux années pour que s'ouvrent des négociations.

Si la CGT a paraphé ce texte qui nous a finalement été soumis c'est qu'il entérine un certain nombre de dispositions qui apparaissent plutôt positives pour beaucoup. Des conditions de sécurisation de l'emploi pour les stagiaires et les non titulaires, de la préservation des avanta­ges particuliers acquis dans certaines villes, aux conditions de promotion et d'avancement et au régime indemnitaire, le texte signé va représenter un certain nombre d'aspects intéressants pour la majorité des personnels transférés.

Nous n'y retrouvons pas toutes nos demandes initiales, nous aurions apprécié davantage de garanties sur le droit syndical et sur le développement des activités sociales, mais l'enclenche­ment d'un dialogue plutôt constructif suggérait que nous actions positivement les avancées obtenues.

Cet accord marque donc un point d'étape dans la lutte collective des salariés du territoire pour la reconnaissance de leur apport au service public. Mais toutes les difficultés que la volonté de réforme des collectivités territoriales va provoquer pour le service public et le travail de ses agents sont loin d'être résolues.

D'autres batailles nous attendent.
Nous ne pourrons les mener que si nous sommes très nom­breux à nous unir, à agir, et à nous syndiquer.